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L'Alberta connaît une rentrée en résidence universitaire sans éclat

Un panneau sur le campus de l'Université de Calgary souhaitant la bienvenue aux étudiants.

À l'Université de Calgary, une semaine est prévue pour que les étudiants puissent venir s'installer dans leur résidence en toute sécurité.

Photo : Helen Pike

  • Laureen Laboret

Les universités albertaines connaissent une rentrée mouvementée, notamment pour les étudiants qui ont fait le choix de vivre en résidence cette année. Si l'emménagement est déjà terminé dans certains établissements, d'autres sont le vivent à plein, et le mot d'ordre, c'est l'adaptation.

C’est un moment bien calme qui se déroule à l’Université de Calgary en cette semaine où les étudiants arrivent dans leurs résidences. D’habitude, plus de 2600 étudiants et 400 volontaires virevoltent joyeusement à la recherche de leurs chambres et de bons conseils.

Si, d’habitude, l'installation s'étale sur une seule journée, cette année, 900 étudiants défilent pendant toute la semaine sur le campus de l’Université de Calgary, soit 30 % de la capacité d'accueil.

Après s'être garés, les étudiants remplissent un formulaire en ligne, puis les étudiants qui les accueillent leur apportent leur trousse de bienvenue et les aident à emménager dans les bâtiments, explique Lakshmi Sangaranarayanan, directrice associée des services en résidence à l'Université.

Les dortoirs aussi ont l’air différents des années précédentes. Cette année, les étudiants vivront dans des résidences de style appartement, où ils dormiront dans leur propre chambre et partageront une salle de bain avec un colocataire.

Une situation qui n’entame pas l’enthousiasme de Marina Barker, étudiante en première année, fraîchement débarquée de l'île de Vancouver : C'est effrayant, mais le fait de savoir qu'on est la première génération à vivre cette expérience est quelque chose que nous n'allons pas oublier.

Des approches similaires dans d’autres universités

À l’Université de Lethbridge aussi, pour 294 étudiants, la rentrée en résidence se fera durant une semaine, soit du 31 août au 4 septembre. Tout comme ce qui se fait à Calgary, un jour précis a été attribué à chaque étudiant, qui peut choisir un créneau horaire.

Les créneaux sont espacés de 15 minutes pour assurer la distanciation sociale et pour que l'étudiant, ainsi que l'unique personne autorisée à l’accompagner, puisse passer par le stand de santé où il doit se soumettre à une prise de température et remplir un formulaire. Même si le processus peut paraître lourd, tout semblait bien se dérouler quelques heures après le démarrage lundi, selon Terri Thomas, la directrice générale associée des services auxiliaires.

À l’Université Mount Royal, l'installation dans les résidences universitaires a eu lieu les 29 et 30 août. Environ 250 étudiants étaient inscrits pour vivre sur le campus, et à ce jour, 200 ont pu emménager, selon Mark Keller, directeur des résidences de l’Université Mount Royal.

Seuls deux étudiants sont permis dans les chambres à quatre lits, et un seul dans les chambres pour deux personnes, afin que chacun ait accès à sa propre salle de bain. Les cuisines sont, en revanche, partagées et aucun invité n'est accepté.

D'après Mark Keller, les étudiants qui vivent sur le campus ne sont pas forcément ceux qui ont besoin d'avoir accès à des installations spécifiques, comme les laboratoires, dans le cadre de leurs études. Il y a des étudiants qui vivent avec nous toute l’année, car c’est leur maison, des étudiants qui ont des cours en ligne, mais aussi des étudiants qui ne peuvent pas travailler dans les meilleures conditions chez eux, explique-t-il.

Mme Thomas constate le même phénomène et s'en étonne. Sur les 294 étudiants qui ont choisi de venir vivre en résidence, seulement 14 % suivent des classes en personne pendant le semestre d'automne, affirme-t-elle.

L’Université de l’Alberta accueille quant à elle 1500 étudiants dans ses résidences cette année, alors que 50 % des places sont disponibles. Cela représente 3500 étudiants de moins qu’un semestre d’automne classique.

Avec des informations d'Helen Pike

  • Laureen Laboret

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